samedi 15 août 2009

Bref


Au soir de cette longue journée
comme un écho dans la mémoire
qui parle des absents
qui sont plus vivants
que tous les vivants
et qui existent pleinement
dans leur écrin d'éternité

je les vois tous parfaitement
avec les yeux non pas de la nostalgie
mais avec le cœur d'un frère
d'un fils et d'un ami

quelque chose dans l'air estival
ouvre une porte secrète
qui donne de plein ciel
sur les souvenirs

et une larme de tendresse perle
à la pensée de ceux qui sont partis
dans le deuil et la peine
et qui vivent à présent
dans l'éternel matin
d'un jour immortel

Claude Lopez-Ginisty: En attendant la Parousie
Photo: Lichens II ( auteur)

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